Expositions

Pour demain dès aujourd'hui

Exposition temporaire du  01 juin au 12 septembre 2023

Pour demain dès aujourd'hui :
Témoignages d'architectures durables

Du 01 juin au… PROLONGATION jusqu’au 12 Septembre 2023.

 

L’exposition co-proposée par Ekopolis et La Galerie de la PermArchitecture est l’occasion de montrer, par des exemples concrets de réalisations engagées en démarches Bâtiments durables, qu’il est possible, dès aujourd’hui, de construire en pensant à demain… Et nous n’en sommes qu’aux prémices.


L’acte de bâtir s’inscrit dans une histoire autant que sur un territoire. À l’heure actuelle, il est indispensable que ce que nous construisons prenne enfin en compte les notions d’impact environnemental, de réchauffement climatique, de gestion des ressources naturelles, de sobriété des matériaux, d’échelle et de savoir-faire locaux…
Réapprenons à bâtir, à réhabiliter, et allons sur les traces des réalisations pionnières présentées dans cette exposition. C’est ici, là-bas, aujourd’hui et pour demain.

Prolongation de l'affiche pour demain dès aujourd'hui au 12 sepmtebre 2023
Exposition

Copyrights : ©Atelier Philippe Madec Associés, ©Ekopolis

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Médiathèque James Baldwin et Maison des réfugiés

Philippe Madec, architecte pionnier de l’éco-conception des bâtiments et fervent défenseur de la réhabilitation, croise le chemin des démarches Bâtiments durables en 2019 à travers une commande de la Ville de Paris. Le projet est une réhabilitation lourde dans le quartier de la Place des Fêtes (19ème). Sa programmation est mixte, et porte une forte ambition sociale : la création d’une médiathèque, d’une Maison des réfugiés, d’un espace de co-working, d’un café et d’une salle polyvalente, en lieu et place de l’ancien lycée hôtelier Jean Quarré.

 

La proposition de l’Atelier Philippe Madec conserve la quasi-totalité des surfaces existantes, en l’occurrence 6000 m² en béton préfabriqué des années 70. Des déconstructions localisées révèlent le potentiel des espaces, apportent lumière et ventilation naturelle, permettent également de produire une partie des nouvelles dalles du parvis. Un bâtiment neuf sous forme d’extension fait le lien entre les bâtiments A et B. Il est en structure bois, et ses murs en terre crue coulée.

 

Le confort et la santé des usagers sont au cœur de la réflexion, avec des matériaux neufs intérieurs choisis pour leurs qualités sanitaires, biosourcés ou géosourcés pour la plupart. Quant au confort visuel et thermique, il est assuré en toute saison par des solutions passives (forte isolation extérieure en fibre de bois, stores extérieurs à lames orientables, ventilation naturelle nocturne…). Un parti-pris paysager fort permet enfin d’anticiper les extrêmes climatiques à venir, avec un travail sur la gestion de l’eau de pluie et sur la biodiversité – le projet est d’ailleurs labellisé Biodivercity, en plus de l’obtention de la reconnaissance Or de la démarche Bâtiments durables franciliens.

Copyrights : ©Emilie Gravoueille, ©RAMDAM

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Logements rue de Chateaudun

Le bailleur Elogie-Siemp sollicite la démarche Bâtiments durables franciliens en 2017, dans le cadre du Plan climat de la Ville de Paris, pour une opération qui séduit en premier lieu par son ambition sociale : la reconversion d’anciens bureaux en logements sociaux, dans un quartier qui en manque cruellement. Cette réhabilitation d’immeuble haussmannien souhaite offrir un haut niveau de qualité aux futurs occupants : les nouveaux appartements occupent chacun un niveau (environ 100 m²), et sont traversants. La rénovation doit en outre répondre à deux enjeux fondamentaux : l’amélioration de l’efficacité énergétique de l’ensemble et la préservation du patrimoine existant. 

 

Le premier objectif est atteint par le remplacement de l’ensemble des menuiseries, le renforcement des planchers et l’isolation de la cour et de la toiture, qui améliorent nettement le confort thermique et sonore des appartements. Encouragé par Ekopolis, l’Atelier Ramdam propose en parallèle une réflexion ambitieuse autour des possibilités de réemploi in-situ d’éléments de déconstruction : une manière de “sublimer le déjà-là”, selon les architectes Franck Dibon et Olivier Misischi.

 

Copyrights : (Toutes photos) ©Mathieu Delmestre

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La Maison des Canaux

La Ville de Paris engage en 2020 la deuxième phase des travaux de réhabilitation de la Maison des Canaux, vitrine des économies solidaires et innovantes dans la capitale et siège de l’association engagée dans l’économie circulaire Les Canaux. Faisant entrer en résonance le projet avec son usage et son identité, la Ville s’était fixée une ambition remarquable: réussir la réhabilitation de ce bâtiment de 1882 en conservant au maximum l’existant et en s’approvisionnant avec 100% de matériaux de réemploi, bio et géosourcés et recyclés.

La coopérative d’architectes Grand Huit a relevé le défi en donnant la priorité aux matériaux de réemploi. Ainsi, plus de 40 structures franciliennes issues de l’ESS ont mené avec l’équipe un travail de co-conception pour offrir une seconde vie à différents matériaux sous la forme de nouveaux revêtements, de tentures isolantes, de platelage et treillage de la terrasse, d’un muret extérieur, etc.

Copyrights : (Toutes photos) ©Juan Sepulveda

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Groupe Scolaire Simone Veil

Face à l’accroissement de sa démographie, la Ville de Rosny-sous-Bois entreprend dès 2017 plusieurs chantiers de construction et de réhabilitation d’établissements scolaires et périscolaires, dont le groupe scolaire Simone Veil et le centre de loisirs Jacques Chirac présentés dans cette exposition. Elle en profite, grâce à une équipe de maîtrise d’œuvre internalisée, pour expérimenter la sobriété et la frugalité au plus haut niveau, se hissant ainsi parmi les communes franciliennes les plus engagées dans la transition écologique de son parc immobilier. 

 

L’ensemble des matériaux utilisés pour la construction du groupe scolaire Simone Veil sont biosourcés et issus de filières locales. La structure est en bois feuillus d’Île-de-France, à laquelle s’ajoute une isolation des murs en paille biologique de 47 cm d’épaisseur fournie par un agriculteur francilien, et un enduit en terre issue des chantiers du Grand Paris. L’isolation de la toiture est quant à elle en Métisse®.

Copyrights : ©François Xavier Emery, © Sylvie Détot

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Logements Les Colibres

Les Colibres est un habitat groupé écologique, intergénérationnel et solidaire : sa conception toute entière est guidée par l’ambition de favoriser des relations harmonieuses et de l’entraide quotidienne entre ses habitants. Ainsi, ses douze logements sont « augmentés » par de nombreux espaces communs : buanderie, chambres d’amis, salle commune, ateliers, rangements, locaux à vélos, chambre auxiliaire de vie… et entourés d’un jardin partagé de 2500 m². Du programme au chantier, le projet a été co-conçu en auto-promotion, par et pour les futurs habitants : un groupe de 31 personnes de 2 à 84 ans, qui ont même participé à la construction de l’essentiel des 200 m² d’espaces communs.

La conception bioclimatique intègre des capteurs photovoltaïques orientés vers le Sud, sous forme de casquette solaire, qui produisent environ 65% de l’électricité nécessaire aux habitants. Les logements disposent de cuves de récupération d’eau situées sous le plancher des terrasses.

Copyrights : (Toutes photos) ©Pierre Rouby

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Pôle culturel et médiathèque Confluence

La Médiathèque Confluence se situe au cœur du centre historique de la commune de Lodève dans l’Hérault. Elle rassemble la réhabilitation partielle de l’ancien lycée Vallot et un nouveau bâtiment accueillant des espaces de lecture/de supports numériques et d’activités (fiction, jeunesse et adultes, jeux, son et image, documentaire, salle activités, périodiques), un espace d’animation culturelle, un foyer, des bureaux, et autres locaux d’administration et de stockage.

 

Ce projet a privilégié l’utilisation de matériaux biosourcés, en concevant par exemple une charpente complexe en bois dans la partie neuve, et en isolant avec de la fibre de bois et de la ouate de cellulose. Des solutions ergonomiques et économes ont été pensées pour garantir un confort thermique et visuel aux usagers de cet espace culturel. En guise de solution de protection solaire, un vitrage dynamique, qui s’adapte à la luminosité extérieure, a été mis en place. Pour ce qui est de l’émission de chaud et de froid, un plancher chauffant et rafraîchissant a été installé. La production d’électricité est quant à elle assurée par une installation d’une quarantaine de modules photovoltaïques monocristallins sur toiture.

Présentation de l'exposition

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